mardi 19 février 2013

Helvétiquement vôtre

Bärner oberland

C'est grâce à Ute, qui me le fait visiter, que j'ai l'occasion de voir ce pays de l'intérieur.
Pataugeant et glissant sur le mouillé et la neige, j'ai tout loisir d'apprécier le côté pentu de la chose...
Vous avez dit Bärndutsch? Un Vaudois du Languedoc a relativement peu de chances d'y retrouver son chemin sans une traduction patiente et attentionnée.
En bref, une immersion soudaine dans une contrée où les montagnes sont si hautes, les gorges si profondes, les lacs et le ciel si changeants et tout autour un horizon de crêtes neigeuses.

Forcément, on ne peut éviter l'Eiger, le Mönsch et la Jungfrau se reflétant dans le lac de Thoune.


Sur les hauts.


Quelques vues des gorges du Guntenbach.





Sa majesté le Niesen.


Un p'tit tour à l'étang de la Gruère

Montée en train à la conquête du brouillard dans une austérité toute jurassienne. Tour de l'étang en pataugeant dans la boue, la neige et la tourbe détrempée. Et tout autour dans le silence, la magie du lieu.








Et la famille Muller? Ben non je ne les oublie pas... Merci pour l'accueil et la fondue!

A bientôt pour quelques images printanières? Je l'espère. Jacques.




dimanche 10 février 2013

Le gras du morceau

Si je le pouvais, je me propulserai bien deux ou trois semaines plus avant, le printemps me manque, alors à chaque rayon je pousse une petite pointe du côté de mes coins à apparitions printanières, sans succès jusqu'à ce jour... ...Normal, c'est encore trop tôt pour l'éclosion des premières chrysalides. Il nous reste encore quelques morceaux d'hiver à avaler, et des biens gras, bien consistants. Mais comme cette petite Demoiselle ou le Vulcain d'il y a deux messages, quelques robustes hivernants m'aident à prendre patience.

Leste brun se chauffant aux rayons hivernaux.


Encore quelques ciels d'hiver.




Il neige.

Parfois la neige fait son apparition, brutalement, souvent sans prévenir, et s'en va aussi vite qu'elle était venue.




Chemins, sentiers, traces et passages.

Cheminer dans le coin réserve des surprises : chemins de truffeurs qui mènent nulle part, ceux qui ont servi au débardage de bois qui conduisent droit dans des ronciers, enfin tous ceux qui promettent le passage idéal et disparaissent peu à peu dans les ronces, les buis et les enchevêtrements de Salsepareille... Mais il reste les autres, ceux que je parcours à longueur d'hiver.






























Bouquets séchés et autres fantaisies hivernales.

Aigrettes de Clématite.


Galles du Pistachier térébinthe.


Les fruits en chapeaux du Paliure "Epine du Christ".



Pas de garrigue sans chênes, verts ou pas.



Ce matin il pleut. A tous une bonne journée et à bientôt, Jacques.