dimanche 22 février 2015

Stenopé IV


Ça sent le printemps, dans un mois la chose sera officielle. Même en cette période un peu grisouille et humide, les oiseaux se font entendre avec plus d'insistance, un signe qui ne trompe pas.
Printemps signifie pour moi éclosions et je compte bien ne pas manquer le spectacle.
L'expérience sténopé est mise en veilleuse ; est-ce que je ressortirais à nouveau mes petits trous? Ça, je n'en sais encore rien, mais l'expérience fut riche et m'a réappris à regarder les choses avec lenteur.

Etangs et baisers de feu 

 Voici pour terminer quelques images parmi les dernières faites avec cette technique, des images calmes et paisibles, histoire de terminer en douceur.


Pour commencer cette série, le Gour de Conque en basses eaux.


Les eaux turquoise du Ruisseau des Prés


Dans le vallon du Séguissous


Etang de la Capelle


La belle lumière d'hiver sur l'étang e la Capelle



Etang d'Aigaliers


Le soir arrive, ocrant des lèvres charnues


D'autres lèvres bordant l'étang de la Capelle : l'histoire d'un coucher.






Le présent

Ce n'est pas vraiment celui que j'attendais, mais c'est le premier de la saison, ce sera aussi l'un des derniers : Le Satyre, c'est le nom du mâle, la femelle se nommant la Mégère (je n'y suis pour rien...).


Il a déjà croisé le bec d'un oiseau...


Voilà pour ce message pré-printanier.
A bientôt, Jacques.

samedi 7 février 2015

Stenopé III

Mais pourquoi m'être entêté à faire des photos floues durant tout un hiver alors que c'est si facile de faire des images nettes! Esprit de contradiction? Un peu, c'est vrai. La débauche de technologie actuelle m'agace. Mais ce n'est pas que la tête qui commande, il y a aussi le corps. Me retrouver sillonnant la garrigue trépied sur l'épaule m'a rappelé un temps assez lointain, où je parcourais les Gorges de l'Orbe avec ce même trépied, muni d'un moyen-format argentique.
Actuellement j'ai à nouveau affublé mon appareil d'un objectif conventionnel, mais j'ai gardé le trépied et la lenteur qui va avec. Mais pour quelques messages encore, quelques images au sténopé.

La décrue

Les ruisseaux gonflent et se dégonflent, les abords se font plus accessibles et marcher dans le courant redevient possible, offrant de nouveaux accès, de nouveaux points de vue. L'eau change de couleur et dans les calmes, sa transparence prend des teintes de lagon polynésiens.

Bornègre : L'eau jaillit de la grotte avec moins de violence.


Bornègre : il devient possible de mettre le trépied dans le courant.


Bornègre : le syphon s'est désamorcé, à son pied une vasque aux eaux transparentes.


Bornègre : le ruisseau a encore belle allure grace aux sources en contrebas du syphon.



Bornègre : deux images d'une source.



Un autre lieu, les Concluses, par un petit matin glacial.


Le Portail, toujours dans les Concluses.


Un des ruisseaux qui donnent naissance au Bourdic.


Lui aussi sait se faire beau.



Avant de couler de cascade en cascade.



Le ventre de l'hiver... Mais bientôt les premières douceurs aux lisières bien exposées.
A bientôt, Jacques.