mercredi 31 octobre 2012

Un livre

Je ne sais pas comment vous vous y prenez, mais moi, lorsque j'ai un nouveau livre en main, je l'explore avant de le lire.
Celui-ci, j'ai bien failli le mettre sur la pile "à voir plus tard". Le début ne m'a guère attiré et la fin ne passionnant pas plus, je l'ai commencé par le milieu, lorsque je suis tombé sur cette sitation de C. Darwin :
"Hier, je me suis endormi dans l'herbe et je me suis réveillé avec un chœur d'oiseaux qui chantaient autour de moi, avec des écureuils qui grimpaient aux arbres, avec un pivert qui riait, et c'était une scène ravissante, et je me moquais comme d'une guigne de l'origine de ces oiseaux et de ces animaux."
Pas commode de commencer un livre par le milieu, mais bon, en grignotant le texte alternativement en amont puis en aval, j'ai fini par y trouver mon miel :
 "C'est une chose étrange à la fin que le monde" de Jean d'Ormesson.


Pas trop dans mon habitude de vous présenter des insectes mort, mais celui-ci, d'une part est magnifique, d'autre part, je ne le croise pas tous les jours, ensuite il a été trouvé dans cet état par ma voisine. Tributaire du Pin, ce beau bupreste répond au nom de Calcophora mariana massiliensis.


Visiteur habituel par chez moi, ce Criquet égyptien se trouvait sur la chaînette de la cloche d'entrée.


Visiteuse des lavandes que je trouve dans les parties bien exposées de la Garrigue, cette Zygène de la petite coronille (si je me souviens bien) est une des dernières, voir la dernière zygène que je croise en fin de saison.


Visible jusqu'en mi-septembre, le minuscule Azuré du thym.


Si vous croyiez être débarrassés de mes images d'Azurés communs, c'est raté, et je crois bien que je vous en collerai d'autres...


A propos, en voilà deux autres dans la rosée du matin, qui, elle, n'est pas courante par ici.



Les puristes vont râler, bien que pratiquement impossible à différencier du Soufré, j'ai décidé que ce couple en miroir était des Fluorés, une espèce bien plus commune et plus en accord avec un biotope de garrigue.


Une jolie mouche qui se croise assez facilement en automne, cette tachinaire se nomme Ectophasia oblongua.


En chasse dans les herbes, une Mante religieuse.


Pour terminer, une sauterelle, je n'ai pas demandé de confirmation, mais je crois bien avoir à faire à Tylopsis lilifolia.


A bientôt, Jacques.

vendredi 5 octobre 2012

Atahualpa Yupanqui

Dans les années quatre-vingt, j'ai eu la chance d'assister à un concert de Atahualpa Yupanqui, chance aussi que ce soit dans une petite salle où nous étions proches les uns des autres. Il y eut un petit incident durant la soirée : un spectateur a regardé sa montre ce qui n'a pas échappé à Atahualpa Yupanqui. La réponse fut immédiate, le vieux poète a levé un sourcil et dit : "Ma montre à moi, c'est mon cœur".
En vous racontant ce souvenir, je continue à vous parler du temps qui passe. Peut-être que la liberté de parole s'attrape jeune chez certains mais selon mon expérience, elle se renforce avec l'âge.


Automne toujours

Les punaises, ça pique parfois, certaines puent lorsqu'on les prend dans les mains mais toutes sont belles et intéressante à regarder.
Pour commencer, l'omniprésente punaise arlequin, si répandue dans mon coin que j'oublie souvent d'y faire attention. Pour commencer, le dessus.


Puis le dessous.


Les punaises, au cours de leurs mues successives, prennent des formes assez éloignées de l'insecte adulte. Ici, c'est encore le Pentatome italien.


Encore la même, juste après sa dernière mue. (Une image de l'an dernier).



La Punaise rouge du chou, pas toujours rouge d'ailleurs, Eurydema ornata.


Sur une baie de Rouvet, une famille de Canthophorus melanopterus.


Chez les Carpocoris, c'est surtout pudicus qui se ballade dans mon coin. Les punaises du genre Carpocoris ont toutes une fâcheuse tendance à se ressembler et sont assez délicates à identifier.


La même dans un numéro de funambule.



On pourrait croire que... Eh bien non, ce n'est pas une famille de Carpocoris, ce sosie fait partie d'un autre genre, il s'agit de Codophila varia. Si je me trompe, "on" se chargera bien de me remonter les bretelles!


Au jardin,Strass et paillettes pour Rhopalus subrufus.


Pour cette dernière, je donne ma langue au chat : Carpocoris / Codophila, je vous laisse le choix...


 Voilà, j'espère ne pas vous avoir donné une indigestion de punaises et de latin. Je varierais les plaisirs un autre jour!

A bientôt, Jacques