L'Iris de garrigue ou Iris nain.
Dans l'œil de la mouche - II
Lors du dernier message, j'ai indiqué où se situait l'Homme moderne dans la lignée des Primates. Seul survivant du genre Homo, que s'est il passé avec ses cousins ; se sont-ils croisés et ont réglé l'affaire à coups de pierres, de massue et de crocs? Toujours est-il que le résultat est stupéfiant : une seule espèce à la conquête et réussissant la colonisation de tous les biotopes de la planète... S'adaptant aussi bien au brûlant Sahel qu'aux glaces du Pôle nord, moyennant quelques adaptations de détails.Souvent amené à identifier des petites bêtes m'a rendu sensible à la notion d'espèce, la mienne y compris.
L'Orchis pourpre.
Quelques araignées
Savoir se fondre dans la nature est commun à beaucoup de petites bêtes et parmi elles, quelques araignées qui savent se faire discrètes.Agalenatea redii, figure parmi les championnes du genre avec un sens du placement sophistiqué.
Micrommata, pas mal aussi mais dans un style différent...
Chassant à l'affût et sans toile, l'attaque et fulgurante.
Comment voulez-vous que ce pauvre Cuivré commun fasse la différence entre la partie végétale et cette Thomise d'aspect identique.
Une Lycose parmis les mottes de terre.
Et quelques papillons.
Papillons et printemps sont indissociables... Pour moi.
Pour commencer L'Azuré commun, commun parce qu'il est fréquent, pour sa beauté c'est une autre question.
Les Azuré se rassemblent fréquemment au moment du repos.
Moins fréquent, l'Azuré de la badasse.
L'Hespérie de l'alcée dans la curieuse posture qu'elle prend au coucher du soleil.
Un Machaon, prenant le soleil dans les herbes.
Le minuscule Azuré du thym.
Un Azuré du thym, encore.
Et pour terminer cette série printanière, une autre image d'Iris de garrigue.
A bientôt, Jacques.
