samedi 16 mars 2013

Allain Leprest

Quand auront fondu les banquises


Une chanson pas très printanière, un peu triste, pour que cette voix continue son chemin dans nos mémoires.


Le printemps? Bientôt...


Dehors, le mistral n'en finit plus de nous chanter son hiver... Bon dieu quel souffle! Mais ils sont là, cachés parmi les broussailles, sous les feuilles, profitant de chaque accalmie pour nous montrer que le printemps est là, tout proche.

Le ciel de mars sur les bois de St-Quentin.


L'abricotier du poulailler des voisins.


Une abeille charpentière sur un amandier.


Durant toute la morte saison, on entend son chant ténu et le tchac-tchac qu'il fait en sautant sur les feuilles mortes.



Une Thomise déjà en chasse.


Certains papillons commencent à se montrer, ici un Citron.


Là, l'Azuré des nerpruns.


Et pour terminer, deux images de Brunette, la seule libellule visible en cette saison.







Voilà... Quand je vous retrouverai ce sera déjà le printemps! A bientôt, Jacques.

dimanche 3 mars 2013

Avant

La garrigue a de la mémoire ; comme un registre ouvert, toutes nos activités y sont décrites, on pourrait presque dire qu'elle n'est faite que de ça : murets, capitelles, maisonnettes, anciennes cultures, chemins. Tout s'y entremêle et elle semble avoir été parcourue, cultivée, habitée depuis la nuit des temps. Son côté actuel sauvage et difficile d'accès n'est qu'un leurre, un aspect fugace de sa longue histoire. Un peu d'imagination et on peut la voir plantée d'oliviers, de vignes, parcourue par des troupeaux de chèvres et de moutons et plus profond, dans les bois, les fumées des meules de charbonniers.
Ce jardin des temps passés s'accorde mal à la vitesse de notre monde présent, je ne vous montrerais pas d'images de cette confrontation, du moins pour le moment, elles sont pénibles et peu respectueuses.
Place aux murets, capitelles, traces et chemins parmi les chênes, les buis et la salsepareille.

Murs et murets. 


Une "signature" d'un bâtisseur de murs.


Partout des murets séparant d'anciennes parcelles et bordant les chemins.


Reste de muret bordant une truffière.


Un escalier.


Garrigue acide, un chemin desservant un ancien bois de châtaigniers, maintenant recouvert par des chênes.


Abris divers.


Dans une carrière de meules, probablement un abri pour les ouvriers.


Capitelle


Souvent à peine visibles dans la végétation. Celle-ci, j'y suis passé pas mal de fois à deux ou tros mètres sans la voir...


Et puis il y a les chemins...


...Où les roues des charrettes ont écrit leur histoire. Pour moi parmi les endroits les plus émouvants. A chaque fois il me semble entendre encore la voix des charretiers, le grincement des roues dans les ornières de calcaire, sentir l'odeur des bêtes.





Un jardin sous les buissons.


 A cet endroit, à peine visibles, les traces d'anciennes cultures sur une terre ingrate mais soigneusement épierrée.


A bientôt, Jacques.