mercredi 23 janvier 2013

Vulcain

Je m'étais dit : tiens, ce Vulcain au nom de feu, un joli sujet d'édito... Mais c'était sans compter avec ma mémoire à éclipses, j'ai confondu son mode d'existence avec celui de la Belle-dame, si jolie sur les fleurs de lierre à l'automne.
Ces deux papillons ont la particularité d'être des migrateurs, mais le Vulcain est plus modeste dans ses déplacements, il se contente de passer du sud au nord de l'Europe durant la belle saison. La Belle-dame, moins résistante aux hivers continentaux, commence sa migration plus au sud et est tout à fait capable de traverser la Méditerranée avant de nous rejoindre au printemps.
Pas d'exotisme au menu des chenilles : celle du Vulcain a un faible pour les orties et celle de la Belle-dame se régale de chardons.

Ce Vulcain a décidé de passer l'hiver à St-Quentin-la-Poterie et j'ai eu le grand plaisir de le croiser hier, à l'heure de son bain de soleil.


Par chez moi, les populations de Belle-dames sont fluctuantes et c'est à l'automne 2009 que remonte cette image d'une Belle-dame sur le lierre, devant la maison.


Suite et fin des reprises d'images...

...couvrant ces trois dernières années.
Pour commencer, une curiosité : cette Sésie cache bien son jeu, c'est un papillon, non pas une guêpe ou une abeille. Papillon assez difficile à repérer et famille où les identifications sont très délicates.


Deux papillons qui se ressemblent, qui sont protégés, et qui sont tous les deux présents dans ma région.

Pour commencer la Diane que je rencontre plutôt dans des lieux humides.
 



Et la Proserpine, plus rare et dans des milieux plus secs.




Pas très courant, difficile à voir et tout aussi difficile à identifier avec certitude, voici ce que je pense être une Hespérie de la malope, après une nuit d'orage. Les papillons sont incroyablement résistants aux intempéries.


Fantaisie vestimentaire... Il arrive parfois quelques anomalies d'apparence, on les appelle "aberrants". Même chez les insectes, les différences se paient par des termes forts...

Su ce Bleu nacré d'Espagne, il manque une partie des ocelles. La deuxième image le montre dans son aspect habituel.



Parmi les azurés que l'on rencontre un peu moins souvent, en voici trois : pour commencer, l'Azuré des cytises.


L'Azuré de l'esparcette.


Et l'Azuré de la Chevrette.



Dans cette même et vaste famille, une émeraude : Le Thécla de la ronce.


A bientôt pour la reprise des "affaires courantes", Jacques.

2 commentaires:

  1. Ô comme j'aimerais croiser une Diane !!!

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    1. Par ici, les endroits où on peut les voir sont restreints et particulièrement vulnérables (zones humides), donc à mon avis prudence et discrétion sont nécessaires.

      Jacques

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