vendredi 16 janvier 2015

Sténopé I

Bonjour à tous

Ça faisait un bout de temps que... ...disons qu'il y a eu un temps de repos, un temps de découvertes aussi.
La morte-saison est propice aux découvertes, aux chemins de traverse, un temps où je ne suis pas happé par la crainte de manquer une éclosion où un épisode de la vie de ces chères petites bêtes. Cet hiver je me suis dit : tiens... pourquoi ne pas partir à la découverte du Sténopé, un très ancien procédé optique qui correspond en gros à un objectif photo, mais sans l'objectif... ...qui est remplacé par un minuscule trou. Il permi, dit-on, à Galilée d'observer la course du soleil, ainsi reportée sur une surface. Son usage photographique est relativement récent, il fallu attendre l'apparition de surfaces suffisamment sensibles pour imprimer le peu de lumière restituée.
L'idée de combiner ce vieux procédé à la technologie numérique actuelle me paît bien : faire du vieux avec du neuf! Je ne vais pas entrer dans les détails techniques de l'opération, il existe de la littérature pour ça, mais les résultats furent suffisamment encourageants pour vous en raconter les premières étapes.

Des photos floues 

Eh oui c'est l'histoire du beurre et des seins de la crémière... Pour avoir des images nettes, où à peu près, il faut combiner un petit trou avec une grande surface sensible, ce qui n'est possible qu'en argentique, en numérique où les capteurs sont petits, les images seront floues où au mieux moins nettes. Je reviendrais probablement sur la notion de netteté.

De l'aide aussi

Seul, je ne sais pas si j'aurais poussé le bouchon aussi loin, mais j'ai eu la chance d'avoir quelques conseils et encouragements : de mon frère Jean-Claude, de quelques collègues d'Image et Nature : Gygy et compagnie et d'un spécialiste du "truc" Sténocaméra , M. Gonidec, fournisseur de conseils et de matériel ad-hoc.

Les premières images

Ça m'a pris un soir, comme ça : J'ai percé un bouchon de boîtier, sur le trou, j'ai collé un bout de papier alu percé avec une épingle. Plus tard ce fut du bristol noir qui me permettait de plus fines ouvertures, puis les disques Sténocaméra au perçage ultra-précis et calibré.

La toute première!


Il y a une chose bien mystérieuse : chaque image est un encouragement, bien que, rétrospectivement, elles sont bien souvent pas terrible... ...mais je vous les inflige quand-même!

Le mazet de Jacqueline.


 La cour...


 St-Victor : une image-clé bien hasardeuse, mais je sens qu'un monde s'ouvre.


 Les ciels d'ici, variés et généreux en effets et couleurs divers.




Voilà pour cette entrée en matière, à bientôt, Jacques.

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